En se faisant soutenir par des organisations de défense des droits de l’homme telles qu’Amnesty, Raddho et LSDH, les familles des 14 personnes décédées lors des émeutes de Mars 2021 intensifient leur action. Après avoir saisi la Cour de justice de la CEDEAO, elles ont décidé de solliciter l’attention des Nations unies.
Leur but est d’empêcher les hauts gradés des forces de défense et de sécurité, qui auraient joué un rôle dans les manifestations ayant également causé des centaines de blessés, de rejoindre les troupes de Casques bleus de l’organisation onusienne.
«Nous n’accepterons pas qu’ils puissent aller dans les missions des Nations unies si les hommes sous leur commandement commettent des violations graves des droits humains en toute impunité», a déclaré Seydi Gassama d’Amnesty international, rapporte Bés Bi.
«Nous les signalerons systématiquement aux Nations unies pour qu’ils ne participent pas à ces missions-là. Parce que les Nations unies sont fondées sur le respect universel des droits de l’homme. Toute personne qui est mêlée à des violations des droits humains n’a pas le droit de servir sous le drapeau des Nations unies», a-t-il ajouté.
#Source : Senenews