Le Conseil des acteurs et partenaires de l’enseignement privé (Capep), en partenariat avec certains de ses partenaires nationaux, a poursuivi au courant de la journée du Samedi 8 Juillet une rencontre de partage et d’orientation en faveur de ses membres. Cette rencontre qui regroupait les directeurs d’écoles privées, présidents des Capep du pôle Centre/ Est qui regroupe les régions du bassin arachidier et celles de Tambacounda et Kédougou, a surtout été un prétexte pour définir de manière inclusive le rapport qui sera présenté au prochain forum national de l’enseignement privé prévu à Dakar à partir du 25 Juillet prochain. Au-delà d’un objectif commun de relancer un secteur d’une importance capitale dans le système éducatif national, l’idée de poursuivre cette prochaine rencontre d’envergure nationale est aussi de passer en revue les difficultés multidimensionnelles caractérisant l’enseignement privé et l’environnement juridique des établissements afin de permettre la sélection des écoles en règle et la régularisation des autres en situation d’incompatibilité avec la loi. Pour les gérants d’établissements privés, cette révision exhaustive du système de l’enseignement privé au Sénégal est une nécessité majeure dans un secteur qui occupe, aujourd’hui, 30 à 40% de la population scolaire avec à son actif plus de 3500 établissements dans le pays et un million et demi d’apprenants, soit la moitié de la population estudiantine répertoriée dans le pays. Et cela sans compter les performances nombreuses affichées çà et là sur le résultat et autres performances scolaires. Sur les 3500 établissements, pas moins de 500 bénéficient de subventions. Tout le reste est laissé à lui-même, malgré leurs charges en termes d’emploi, paiement des salaires, formation, équipements et autres exigences dans leur fonctionnement. Ainsi dans sa diversité, le Conseil des acteurs et partenaires de l’enseignement privé est visiblement déterminé à révolutionner leur vécu. La prochaine rencontre qui les regroupera à Dakar aux côtés de leurs partenaires sera ainsi l’occasion d’inscrire tous leurs besoins, suggestions et propositions dans un rapport qui sera soumis au gouvernement du Sénégal pour d’éventuels changements structurels.
Source : Sudquotidien