Journée nationale de l’éducation des filles : plaidoyer pour l’enrôlement et le maintien des filles à l’école
C’est par une randonnée pédestre que les autorités académiques et les partenaires de l’école ont célébré la journée nationale de l’éducation des filles. Une occasion pour indexer les causes de la déscolarisation et de faire un plaidoyer pour les filles à l’école.
Dans la continuité de la célébration de la journée nationale de l’éducation des filles, l’inspection d’académie de Rufisque a organisé ce samedi, une randonnée pédestre. Une occasion pour les autorités académiques d’insister sur le rôle des chefs d’établissements dans le maintien des filles à l’école, en conformité avec le thème de cette édition qui porte sur le «maintien des filles à l’école, la responsabilité des directeurs, des directrices et des chefs d’établissements».
Ainsi, du siège de l’inspection d’académie à la préfecture de Rufisque, élèves, autorités académiques, chefs d’établissements et des partenaires de l’éducation dans le département et la marraine, Mme Patricia Diagne de la fondation Sococim ont porté des pancartes sur lesquelles, on pouvait des messages favorables à la scolarisation et au maintien des filles à l’écoles.
Il s’agissait pour les randonneurs de dénoncer les facteurs de déscolarisation des filles comme les mariages et les grossesses précoces entre autres. Adja Marième Diagne en classe de première au lycée moderne de Rufisque a souligné que la question de l’enrôlement et du maintien des filles à l’école se pose avec acuité et interpelle tout le monde. «Les causes du non maintien des filles à l’école sont diverses. Nous constatons que les mariages précoces ont fait partie des causes, mais nos politiques les ont combattues. Cependant, la vulnérabilité de la couche féminine liée aux faits tels que la pauvreté et la précarité contribuent grandement à la déscolarisation des files», a affirmé Adja Marième Gaye, présidente du gouvernement scolaire du Lycée Moderne de Rufisque.
Patricia Diagne marraine de la journée et admirateur général de la fondation Sococim a rappelé le rôle important que peut jouer la scolarisation des filles dans la transformation économique du pays. Ils soulignent «la multitude de bénéfices sociaux et économiques que peut engendrer une éducation plus poussée et de qualité pour les garçons mais aussi pour les filles», a soutenu Mme Diagne.
Elle s’est félicitée des progrès notés en termes de qualité, notamment par rapport aux résultats obtenus dans les écoles de Rufisque. Elle a décerné une mention spéciale à l’Inspecteur d’académie pour la mobilisation notée à l’occasion de cette randonnée et réaffirmé l’engagement et le soutien de la fondation Sococim pour le secteur de l’éducation dans le département de Rufisque.
Pour sa part, l’inspecteur d’académie Mamadou Diop a remercié la marraine pour l’appui constant en faveur de l’éducation dans le département de Rufisque.
«L’administratrice générale de la fondation Sococim n’est jamais sourde aux appels de l’éducation. Elle est très attentionnée à ce propos et elle prend même en charge les questions de l’éducation au-delà même de ce qu’on lui demande», a témoigné M. Diop.
Source : Sudquotidien