Bon, allons ! Rendons les cœurs joyeux. Il nous faut rompre vite avec la grisaille dans laquelle ce charmant pays des paradoxes est plongé depuis voilà deux ans, surtout que la vilaine épidémie de Covid -19 nous a fait perdre beaucoup d’années en plus d’avoir emporté des personnes pour qui nous avions beaucoup d’affection. Dieu sait qu’elles sont nombreuses ces chères personnes emportées par le méchant virus.
D’ailleurs, comme le dit si bien une consœur, le temps est devenu si sexy alors que la météo nous promet des nuits qui ne seront point calmes pour les couples heureux. Et ensuite, l’année tire à sa fin. Les cœurs doivent être en fête.
A l’horizon se profile également la Coupe d’Afrique des Nations de football. Les cœurs à l’unisson, le peuple portera ses « Lions » jusqu’à la victoire finale. Le Chef doit donc dire stop à ses caudataires jamais repus qui nous empoisonnent la vie par leur macabre prévision d’un Sénégal entre les mains d’aventuriers alors qu’ils sont les vrais pyromanes.
Le cœur de ce pays doit continuer à battre après le 25 février 2024. Pour le moment, il faut tout mettre à plat. Ça nous permettra de cheminer vers une élection libre, transparente et inclusive. D’où — mais là, nous prêchons dans le désert ! — la nécessité de renoncer à ce pourvoi en cassation dès lors que la décision du juge du TIHC de Dakar a demandé de réintégrer Oscar Sierra dans les listes électorales. Ce dont, évidemment, Papa Roméo ne veut pas entendre parler.
Il faut remettre dans la course à la présidentielle celui que de millions de personnes chérissent et adulent. Et, ensuite, libérer tous les détenus politiques ou d’opinion, c’est selon. Même Me Moussa Diop qui n’a fait que lire des documents qu’il croyait authentiques. Les rendre à leurs familles qui ont tant besoin de leur présence pour les fêtes.
Le Chef qui nous parait si joyeux et en forme ces temps-ci, profitant de son jouet volant pour parcourir le monde et parlant au nom du continent pour un futur radieux, doit penser à son beau pays qu’il ne doit pas laisser déchiré. Son épouse, l’authentique Sénégalaise très « Jonge » qui embaume le palais par de belles senteurs et bruits des perles et qui aime si bien certaines réalités culturelles du pays, doit l’aider à voir l’avenir avec lucidité et sérénité.
Son bilan matériel n’est point mince, il est même immense. Son discours pour le nouvel an doit emprunter cette trajectoire qui nous mène à la paix et dessiner un avenir radieux pour ce pays. C’est le seul combat qui vaille, si bien entendu il veut sortir par la grande porte et que son legs puisse profiter à son peuple.
Source : Pressafrik