Abdourahmane DIOUF veut corriger les dysfonctionnements dans l’enseignement supérieur
Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur a effectué la prière de l’Aïd el Fitr, marquant la fin du Ramadan à la grande mosquée de Colobane Gouye Mouride à Rufisque. Abdourahmane Diouf a déclaré que les priorités de son département seront prises en charge. Il a saisi l’occasion pour rassurer les enseignants et les étudiants et promet de tout faire pour satisfaire leur demandes. « Nous avons vécu énormément de soubresauts politiques maintenant, il est venu le temps de travailler. Je voudrais travailler à ce que tous les acteurs de ce ministère s’y retrouvent. Les enseignants, les professeurs d’université qui font énormément d’efforts pour que nous ayons un système d’enseignement supérieur efficace », a déclaré Dr Abdourahmane Diouf.
Il ajoute : « les revendications nous sont parvenues à l’oreille. Nous travaillerons en parfaite collaboration avec les différentes organisations à faire en sorte que leurs conditions soient meilleures et que les engagements de l’Etat soient respectés ».
Selon lui, « nous ne pouvons pas bâtir une université si on a des enseignants du supérieur qui sont frustrés ».
« Nous voulons avoir la même démarche pour les étudiants qui m’interpelle déjà par rapport à leurs bourses alors que je n’ai pas encore pris fonction. Mais je les comprends parce que j’ai été étudiant. Et quand on veut avoir des étudiants performants, il faut aussi les mettre dans de bonnes conditions de travail », a fait savoir le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation.
Pour lui, la « condition minimale, c’est de leur donner leur bourse et de leur payer à temps afin de leur permettre d’étudier et de réussir dans l’intérêt exclusif du Sénégal ».
Sur le calendrier universitaire, le ministre promet de travailler en bonne intelligence avec les acteurs. « L’une des autres priorités du ministère qui m’est confié, c’est que le calendrier universitaire est décalé depuis un certain temps. Nous travaillerons à le stabiliser, mais nous ne pouvons le faire qu’en bonne intelligence avec les autorités universitaires : les Recteurs, les professeurs d’université et les étudiants », a fait savoir Abdourahmane Diouf.
Source : WalfNet