En marge de la cérémonie d’ouverture de la 15ᵉ édition de la Biennale d’art contemporain de Dakar, le Président Bassirou Diomaye Faye a encouragé ce jeudi les acteurs du secteur culturel à saisir les opportunités offertes par le numérique pour valoriser davantage le patrimoine immatériel du Sénégal.
« Je serai donc attentif, dans la mise en œuvre de notre politique culturelle, à l’identification, la préservation et la valorisation de notre patrimoine. Le patrimoine culturel nourrit nos imaginaires et assure, par sa transmission aux générations futures, la survivance de nos cultures », a déclaré le Président Faye lors de la cérémonie d’ouverture de la 15ᵉ édition de la Biennale d’art contemporain de Dakar, qui se poursuivra jusqu’au 7 décembre prochain.
« Le numérique, devenu incontournable, pour valoriser, sur les différentes plateformes, les créations de nos artistes et offrir davantage d’opportunités d’emplois aux jeunes. Le numérique occupe une place de plus en plus importante dans l’économie de la culture », a dit le chef de l’Etat.
Cette édition, placée sous le thème « The Wake, l’éveil, le sillage, xàll wi », met en lumière le rôle primordial de l’art comme miroir de la société et vecteur de réflexion sur un monde en constante évolution.
Il a évoqué, à ce sujet, un rapport de l’UNESCO de 2018 qui appelle à « replacer les politiques culturelles, la créativité au cœur du développement ».
« Les technologies numériques ont transformé l’achat de valeurs culturelles, si bien que l’économie culturelle est de plus en plus numérique », a ajouté le chef de l’État.
Potentiel en création d’emplois et de richesses
Selon lui, le secteur renferme en effet un fort potentiel en création d’emplois et de richesses qu’il importe de mieux connaître, d’organiser et d’exploiter par un accès facilité aux données culturelles, l’accompagnement des créateurs par la professionnalisation et le financement, entre autres.
A cet égard, le Président Diomaye Faye dit accorder un intérêt tout particulier à « l’économie de la culture, pour soutenir toutes les filières et favoriser l’essor d’entreprises et d’industries culturelles et créatives vecteurs d’emplois pour les jeunes et les femmes, en particulier ».
Selon lui, le « secteur culturel national devra davantage saisir et exploiter les potentialités considérables offertes par le numérique ».
Pressafrik
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