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Hier, lundi 16 décembre, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Dr Abdourahmane Diouf était devant la Commission des Finances et du Contrôle budgétaire pour l’examen du projet de Loi de Finances 2025. Occasion pour lui d’évoquer le lancement de l’Agenda national de Transformation de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ANTESRI) et de revenir les difficultés des universités.

Devant les députés pour soumettre à l’appréciation de la commission des finances de l’Assemblée nationale et du Contrôle budgétaire le projet de budget 2025 de son département, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Dr Abdourahmane Diouf a évoqué le lancement de l’Agenda national de Transformation de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ANTESRI).

« Sur instruction du Président de la République Son Excellence Mr Bassirou Diomaye Diakhar Faye, bientôt sera lancé l’Agenda national de Transformation de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ANTESRI). Il se veut inclusif car impliquera les acteurs du monde universitaire et au-delà, pour permettre un alignement et une articulation des priorités de l’ESRI aux 8 Pôles économiques de la nouvelle vision Sénégal 2050 », a déclaré Dr Abdourahmane Diouf dans la note introductive dont nous avons reçu copie.

A l’en croire, « l’ANTESRI va présenter l’opportunité d’évaluer les réformes manquées et celles effectuées dans le passé ». Mieux, dira-t-il, « ce moment de concertation représentera également une formidable occasion de proposer des solutions concrètes pour améliorer la qualité des contenus de l’enseignement, de la gouvernance des universités, de la montée en puissance de la recherche et l’innovation, du numérique et de l’Intelligence Artificielle ».

Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, les chantiers universitaires vont être bientôt finalisés et de nouvelles réformes sont attendues dans le secteur. « Notre vision et actions de tous les jours sont résolument inscrites dans la Stratégie Sénégal 2050 agenda de Transformation nationale du Sénégal et dans la Stratégie nationale de Développement (SND) 2024-2029. C’est pourquoi malgré les difficultés, avec l’appui des plus hautes autorités de l’Etat, des engagements fermes ont été pris pour finaliser les chantiers en cours et doter d’équipements conséquents nos établissements d’enseignement supérieur. Il est envisagé également de mettre en œuvre de projets nouveaux et réformes qui permettront d’assurer une bonne formation de notre capital humain apte à prendre en charge nos besoins socio-économique », a fait savoir Dr Abdourahmane Diouf.

Dans sa note introductive, il a fait savoir que le sous-secteur de l’enseignement supérieur est confronté à plusieurs défis. Il s’agit, entre autres, « d’une meilleure universalisation de l’accès » ; « d’une meilleure garantie d’une assurance-qualité des curricula et programmes proposés » ; « d’une montée en puissance de la recherche et de l’innovation et leur valorisation pour dynamiser les différents secteurs de l’économie ». Et dans le cadre des solutions, Dr Abdourahmane Diouf souligne « l’adoption d’une feuille de route pour la stabilisation de l’année académique », « l’orientation précoce des nouveaux bacheliers », – le lancement et l’exploitation des données du premier satellite sénégalais », etc.

 308 535 571 734 FCFA en 2025, soit une hausse de 5 103 756 505) FCFA en valeur absolu et 1,65% en valeur relative

 Le budget du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a été voté en Commission à l’Assemblée nationale. « Il est passé de trois cent trois milliards quatre cent trente et un millions huit cent quinze mille deux cent vingt-neuf (303 431 815 229) FCFA en 2024, à trois cent huit milliards cinq cent trente-cinq millions cinq cent soixante-onze mille sept cent trente-quatre (308 535 571 734) FCFA en 2025, soit une hausse de Cinq milliards cent trois mille sept cent cinquante-six mille cinq cent cinq (5 103 756 505) FCFA en valeur absolu et 1,65% en valeur relative », lit-on dans l’édit. Quant aux ressources allouées, « elles serviront à la mise en œuvre d’un ensemble d’actions prioritaires déclinées dans le plan opérationnel 2025 de mon département et réparties comme suit : Programme 1 « Éducation supérieure » : 161 358 941 600 FCFA ; Programme 2 « Œuvres sociales universitaires » : 140 004 338 487 FCFA; Programme 3 « Pilotage, Gestion et Coordination administrative » : 7 172 291 647 FCFA ».

 

Sudquotidien

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