Approvisionnement en eau des grandes villes et des zones agricoles : le projet de la première « Autoroute de l’Eau » du Sénégal lancé

Le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques du Sénégal (FONSIS) et l’entreprise SINOHYDRO, filiale du groupe Power-China, ont  procédé avant-hier, jeudi 31 octobre, à la signature du partenariat historique marquant le lancement officiel du Projet de Grand Transfert d’Eau (GTE) du Lac de Guiers vers Dakar, Mbour, Thiès et Touba. Cette infrastructure stratégique fournira de l’eau potable à près de 5 millions de personnes dès sa mise en service, et 11 millions d’usagers à l’horizon 2050.

 

Le Projet de Grand Transfert d’Eau (GTE) du Lac de Guiers vers Dakar, Mbour, Thiès et Touba a été officiellement lancé avant-hier, jeudi 31 octobre, à travers la signature d’un partenariat  entre le  Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques du Sénégal (FONSIS) et l’entreprise SINOHYDRO, filiale du groupe Power-China. Cette infrastructure stratégique fournira de l’eau potable à près de 5 millions de personnes dès sa mise en service, et 11 millions d’usagers à l’horizon 2050. Au-delà de son rôle fondamental dans l’accès à l’eau potable, le GTE soutiendra également l’agriculture irriguée en permettant l’irrigation de plus de 12 000 hectares de terres agricoles, contribuant ainsi à renforcer la sécurité alimentaire et à dynamiser le développement territorial. « Avec ce projet, le Sénégal résout, pour les 30 prochaines années, le problème d’approvisionnement en eau pour ses plus grandes villes et son cœur horticole : la zone des Niayes. Il s’agit d’une véritable autoroute de l’eau, car elle permet de transporter l’eau des zones où elle est disponible en abondance vers celles en déficit », a déclaré Babacar Gning, le Directeur Général du FONSIS. Le Ministre de l’Hydraulique et de l’assainissement Cheikh Tidiane Dieye estime que le lancement de ce projet GTE  incarne l’ambition de faire de l’eau la principale matière première d’un développement durable et inclusif, conformément à la « Vision Sénégal 2050 ».  Selon lui, ce projet n’est pas seulement une autoroute de l’eau : c’est aussi un pont entre notre réalité et notre potentiel, entre notre présent et notre avenir.  Dans cette perspective, poursuit-il,  il ouvre la voie à une prospérité partagée pour des millions de Sénégalais, en garantissant non seulement l’accès à l’eau potable, mais également en soutenant l’agriculture, pilier essentiel de notre développement. Par ailleurs, il tient à préciser que l’entreprise  SINOHYDRO a été retenue au terme d’une consultation rigoureuse parmi plusieurs candidats internationaux. Selon lui, elle s’est distinguée par son engagement à prendre en charge, aux côtés du FONSIS, les coûts de faisabilité  du projet. À cela s’ajoutent ses solides références dans la réalisation de projets similaires en Afrique et dans le monde, sa volonté de mobiliser la main-d’œuvre locale, ainsi que son engagement à réaliser le projet dans les meilleurs délais. «Le Président de la République avait deux exigences. D’abord la transparence  du processus  et sa régularité, s’assurer que tout se fasse dans les règles de l’art en défendant particulièrement et intégralement  les intérêts de notre pays.  L’autre exigence du Chef de l’Etat, c’était de tout faire pour que ces grands projets de transferts d’eau se fassent  en aidant notre privé national à grandir et à accroitre. Parmi les discussions entre le Fonsis et cette entreprise, il y avait aussi la structuration du secteur privé  et son accompagnement mais également une part importante du contenu local dans tout ce qui se fera », a laissé entendre le ministre de l’Hydraulique.

 

 

Source : Sudquotidien

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