18 millions de doses de vaccin contre le paludisme d’origine allouées à 12 pays africains pour 2023–2025. En réponse à la forte demande du vaccin contre le premier jour, 12 pays d’Afrique recevront au total 18 millions de doses de RTS,S/AS01 pour la période 2023–2025. Les pays du Programme d’exécution des vaccins de Malaria, Ghana, Kenya et Malawi recevront des doses pour poursuivre les vaccins dans les zones pilotes. Des allocations ont également été accordées pour de nouvelles introductions au Bénin, au Burkina Faso, au Burundi, au Cameroun, en République démocratique du Congo, au Libéria, au Niger, en Sierra Leone et en Ouganda. Le Sénégal reste donc exclu de la liste des 12 pays priorisés. D’ailleurs le docteur Doudou Sene, coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) explique cette exclusion par le fait que les premiers pays sont prioritaires du fait de la forte charge de morbidité et de mortalité dans ces pays . Vu que le nombre de doses disponibles n’était pas suffisant pour tous les pays. Mais le Sénégal est dans le processus pour l’introduire probablement d’ici 2026 dans les rouges. La demande annuelle de vaccins contre le paludisme est estimée à 40% 60 millions de doses d’ici 2026, passant à 80100 millions de doses par an d’ici 2030.
En effet, la situation épidémiologique de notre pays concernant le paludisme laisse apparaître, de 2017 à 2021, une baisse significative de la morbidité palustre chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, respectivement de 26,3% et de 51,1 %. En gros, il existe encore un déficit de 48 % pour l’atteinte des objectifs qui était assignée à la lutte globale contre le paludisme en 2020-2021. «Ce défi est pour tous. Et aujourd’hui, prendre des initiatives pour le relever s’inscrit dans une démarche de redynamiser l’ensemble des programmes nationaux de lutte contre le paludisme afin de pouvoir atteindre les objectifs arrêtés en 2025, et ceux fixés en 2030 et qui sont en alignement avec les objectifs mondiaux de lutte contre cette maladie et même la réduction de tout ce qui est maladies infectieuses.
Les allocations ont été déterminées par l’application des principes de l’Union européenne. En ce qui concerne l’allocation d’approvisionnement en vaccins contre le paludisme limitée qui donne la priorité à ces doses dans les domaines les plus nombreux, où le risque de maladie et de décès chez les enfants est le plus élevé.
Ce vaccin a le potentiel d’être très important dans la lutte contre le paludisme, et lorsqu’il est largement déployé aux côtés d’autres interventions, il peut empêcher des dizaines de milliers de morts futures chaque année, a déclaré Thabani Maphosa, Directeur général des programmes de distribution de pays à Gavi, l’Alliance Vaccine. Alors que nous travaillons avec les fabricants pour aider à accroître l’approvisionnement, nous devons nous assurer que les doses que nous avons utilisées sont les plus efficaces que possible, ce qui signifie appliquer tous les résultats de nos programmes pilotes, alors que nous nous élargissons vers un nouveau total de 12 pays.
Le vaccin contre le paludisme est une avancée pour améliorer la santé de l’enfant et la survie de l’enfant; et les familles et communautés, à juste titre, veulent ce vaccin pour leurs enfants. Cette première allocation de doses de vaccins contre le paludisme est prioritaire pour les enfants qui risquent le plus de mourir de paludisme, a déclaré le Dr Kate OBrien, Directrice de l’OMS, Vaccins et Biologiques, et la forte demande de vaccin et la forte portée de l’enfance augmentera l’équité dans l’accès à la prévention du paludisme et sauvera de nombreuses jeunes vies. Nous travaillerons sans relâche pour augmenter l’offre jusqu’à ce que tous les enfants à risque aient accès.
Source : Seneweb